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Namibie - Botswana - Zimbabwe 2018
Sommaire
Préambule
Un couple d'amis de longue date, avec qui j'étais parti en Ethiopie, m'a invité à participer à un voyage d'un mois pour visiter les sites et les parcs animaliers de la Namibie, du Botswana et du Zimbabwe.
Le programme, qui m'a été envoyé, a été conçu de main de maître et a demandé un temps considérable pour sa mise au point.
Le voyage s'est déroulé en 4x4 de location, avec séjour en lodge au début et à la fin du séjour, et le reste du temps en camping.
Nous étions 8 au total : mes amis, 1 couple avec qui nous avions voyagé en Ethiopie, 2 femmes seules conviées via voyages-forum, un copain rencontré au Costa-Rica et moi-même.
Nous nous sommes réunis à Béziers chez le couple, pour nous connaître et définir le rôle de chacun lors des bivouacs en camping.
Par la suite, j'ai réalisé le "roadbook" et procédé au change d'argent en monnaie sud-africaine (Zar) acceptée dans tous les pays visités pour 6 d'entre-nous .
Vols
A l'aller, vol avec escale depuis Roissy avec Ethiopian Airlines : Paris-Addis Abeba puis Addis Abeba-Windhoek.
Le retour s'est effectué depuis le Zimbabwe : Victoria Falls-Addis Abeba avec une escale technique de 45 minutes à Gaborone (capitale du Zimbabwe), puis Addis Abeba-Paris.
A l'aller, les hôtesses ont fété l'anniversaire de l'un d'entre nous en apportant 2 bouteilles de champagne. Un grand moment.
Il faut noter qu'elles avaient refusé les bouteilles qui avaient été achetées à l'aéroport avant d'embarquer. Sympas les hôtesses !
La conduite en 4x4
Les 4x4 ont été loués auprés de l'agence Namvic à Windhoek et restitués à Kasane au Botswana.
Il s'agit de pickups Nissan aménagés pour contenir du matériel de camping ainsi qu'un réfrigérateur et une seconde roue de secours.
Initialement nous devions disposer de 2 4x4 de 2015 (les prix varient en fonction de l'année) mais ceux que nous devions avoir ont été accidentés et l'agence nous a octroyé 1 4x4 de 2014 et un autre de 2018.
Une ristourne nous a été accordée suite à ce dérangement.
Néanmoins nous avons perdu pratiquement un aprés-midi chez Namvic pour les formalités et j'ai trouvé qu'il y avait un manque de coordination entre le correspondant français et l'agence à Windhoek.
Suite à quelques mésaventures, Namvic a fait un geste à la fin du parcours.
(voir la rubrique Péripéties)
Etant le seul à avoir l'expérience de la conduite tout-terrain (je possède un Toyota LandCruiser) j'ai tout de suite remarqué la présence de ressorts à lames qui pour moi présageait un manque total de confort sur piste.
De plus, l'assurance tous risques n'existant pas, 2 d'entre nous ont du se porter caution via leur carte bancaire, ce qui constitue un trés gros risque financier car en cas de destruction d'un 4x4 il faut le payer !
Nous étions 2 pilotes par 4x4 et je me suis permis de rappeler quelquefois cet impératif à mes 3 collègues remarquant leur fougue.
La majorité des routes en Namibie est constituée de pistes en tôle ondulée parfois trés mauvaise, quelquefois du sable mou, rarement de l'asphalte. Le paradoxe est que sur la tôle ondulée il y a une vitesse minimum à respecter si l'on veut éviter que tout se désagrège dans le 4x4, mais le problême est que pour une question d'assurance il ne faut pas dépasser le 80 km/h.
De plus, dans le parc d'Etosha, la vitesse est limitée à 60km/h. J'ai même lu 40km/h dans un autre.
Or, la vitesse idéale (d'aprés mon expérience) est de 90 km/h sur tôle ondulée et surtout la conduite est trés délicate car le véhicule flotte.
Sur les routes asphaltées, la vitesse maximale autorisée est de 120km/h mais il faut se méfier de la traversée des animaux sauvages (éléphants inclus). Ca fait réver, non ?
Déroulement du parcours
Jour 1 : Windhoek
Aprés l'arrivée à l'aéroport de Windhoek en début d'aprés-midi (pas de décalage horaire avec la France), nous sommes allés remplir les formalités pour la location des 4x4 et récupérer les vouchers pour les hébergements. Puis direction Heja Game Lodge où nous passons la nuit.
Jour 2 : Windhoek - Solitaire - Namib Naukluft - Sesriem - Sossusviei (321km)
On emprunte la longue route goudronnée B1 sur 100km jusquà Rehoboth puis la piste C24. Au bout de 204km, après avoir emprunté la D1261 et la D1275, on arrive en haut de Spreetshoogte Pass, point de passage qui relie le haut plateau du Khomas, où se situe Windhoek, à la région du désert du Namib. On rejoint la C14 en direction de Solitaire où l'on effectue un arrêt pour manger des "apple strudels" chez McGregor's bakery. L'endroit rappelle le film Bagdad café.
Nous empruntons ensuite la C19 pour arriver finalement à Sesriem Campsite dans le parc national du Namib Naukluft.
Balade dans le parc en 4x4 pour les plus courageux d'entre nous.
Jour 3 : Sesriem-Camp Gecko (113km)
Départ dés l'aube pour le désert du Namib pour voir et gravir les dunes géantes de Sossusvlei. On rencontre quelques oryx et springboks.
La route est goudronnée jusquau parking 2x4. La dernière partie, pour aller à la cuvette de Deadvlei, est réservée aux 4x4 : 5km de sable profond.
Pas besoin de dégonfler les pneus car la pression est de 1,8 bars et ceux-ci sont remplis de liquide anticrevaison. (voir la rubrique Péripéties)
Je me suis amusé à conduire dans le sable mou. Le pilote de l'autre 4x4, inexpérimenté, s'est fait bizuté.
Une fois arrivé au parking de Deadvlei, une petite marche de 1km en plein soleil est nécessaire pour voir les acacias desséchés au milieu de plaques de roches blanchâtres.
L'aprés-midi, on quitte Sesriem en direction du nord vers Swakopmund en empruntant la C19 qui passe à Solitaire puis la C14 et D1275 afin darriver au Camp Gecko.
Jour 4 : Camp Gecko - Walvis Bay - Swakopmund (272km)
On emprunte la C14 pour bifurquer à gauche en direction de Homeb puis de Gobabeb, situé juste en dessous du tropique du Capricorne, pour emprunter la D1983 afin de rejoindre Walvis Bay.
On suit ensuite la côte vers le Nord pour atteindre Swakopmund et enfin notre campement Gecko Ridge.
Comme nous devons y rester 2 nuits et que le lodge est magnifique, nous décidons de prendre des chambres au lieu de nous installer au camping. 20€ la nuit, nous n'hésitons pas trés longtemps!
Nous prenons les repas du soir ainsi que les petit-déjeuners au lodge.
Jour 5 : Walvis Bay
Une journée mémorable. Nous partons trés tôt au Tour Guide Office sur le front de mer de Walvis Bay. De là, 2 4x4 nous emmènent dans le sable vers Pelican Point où nous attend une colonie d'otaries.
Aprés nous être équipés, nous partons en kayak biplace au milieu des otaries. C'est un moment inoubliable partagé avec ces otaries qui viennent jouer autour de nous.
Nous revenons vers Walvis Bay pour repartir ensuite vers les petites dunes de sable le long de la rivière Kuiseb et enfin atteindre les hautes dunes avant Sandwich Harbour.
Les chauffeurs s'en donnent à coeur joie pour nous impressionner. (voir mes vidéos Youtube)
Nous pique-niquons sur place avec d'autres groupes (coréen notamment) et tout le monde passe un trés bon moment.
Retour vers notre point de départ en roulant en bordure d'océan.
Jour 6 : Swakopmund - Moon Landscape Welwitschia - Wüstenquell (125km)
Tôt le matin, quelques membres du groupe partent avec un 4x4 vers Swakopmund pour un survol des dunes en avion Cessna; les autres (dont moi) partont visiter la ville.
Nous prenons ensuite la route vers Moon Landscape qui mérite bien son nom, puis vers La Welwitschias Plain pour voir la plus vieille fleur du monde, dont l'âge est estimé à 1500 ans.
Nous franchissons plusieurs portails fermés avant d'atteindre Wüstenquell farm, un lodge au milieu de nulle part.
Trés beau lodge avec piscine, wifi et réfrigérateur bien rempli de boissons fraiches.
Jour 7 : Wüstenquell
Visite du domaine à pied, puis en 4x4 découvert à étages.
Jour 8 : Wüstenquell - Spitzkoppe (150km)
Dans la région du Damaraland on trouve un massif rocailleux et coloré en orange, âgé de près de 700 millions d'années : le Spitzkoppe (1784m).
Les Bushmen y ont trouvé refuge durant des millénaires et ont laissé de nombreuses peintures rupestres.
Nous partons chercher un emplacement ombragé car ce camp est immense et les conditions sont trés rustiques, voire spartiates.
Ensuite, nous prenons les 4x4 pour aller avec un guide voir les peintures rupestres et un dédale entre les rochers.
Jour 9 : Spitzkoppe - Brandberg White Lady Camp - Twyfelfontein (257km)
Nous prenons la route du Nord par la D3716, puis la D1930 jusqu'à Uis. Puis la C35, et aprés avoir bifurqué sur la D2359, nous arrivons au White Lady Loge Camp où nous mangeons et allons à la piscine en début d'aprés-midi.
En milieu d'aprés-midi, nous partons en 4x4 ouvert à la recherche des éléphants du désert dans le lit de la rivière Ugab. Nous avons la chance de voir un troupeau venir s'abreuver.
Nous reprenons ensuite la route pour arriver à la tombée de la nuit au Xaragu Camp Twyfelfontein.
Jour 10 : Twyfelfontein - Palmwag (108km)
Nous prenons la route C39, puis la C43 en direction du Nord. A lapproche de Palmwag, une clôture barre la route et le bush environnant : cest la barrière vétérinaire qui traverse le pays dEst en Ouest et qui marque la rupture définitive entre les exploitations fermières du sud « blanc » et les terres communales du Nord.
Nous passons la nuit dans la partie camping du Palmwag Lodge.
Jour 11 : Palmwag - Sesfontein - Warmquelle - Camp Aussicht (154km)
En route pour aller dormir 2 nuits à Camp Aussicht, un camp plus que sommaire prés d'une ancienne mine de cuivre.
Jour 12 : Camp Aussicht - Village Himba
Marius, le patron du camp, nous emmène visiter un village de l'ethnie Himba à quelqes kilomêtres de là. Trés instructif. Notre ticket d'entrée a consisté à acheter de la nourriture pour les gens du village. Parmi eux, on trouve des femmes de l'ethnie Herero, reconnaissables à leurs coiffes.
Le soir, nous prenons un repas préparé par ses soins et assistons à l'arrivée d'une famille de 6 porc-épics attirée par la nourriture offerte.
Jour 13 : Camp Aussicht - Opuwo - Epupa Falls (262km)
Nous prenons la route du Nord par la C43, avec un arrêt à Opuwo pour effectuer quelques achats (8 personnes à nourrir).
Nous traversons de nombreux villages d'ethnie Himba avant d'arriver à Epupa falls.
Nous montons sur les hauteurs pour avoir une vue panoramique de l'ensemble qui est magnifique. Nous rencontrons Samuel qui nous servira de guide.
Nous descendons ensuite au camp Epupa au bord de la Kunene River. De l'autre coté, c'est l'Angola.
Avec Samuel, nous partons avec les 4x4 sur le sentier des crocodiles le long de la rivière Kunene. Nous n'en voyons aucun, seulement des singes Vervet.
Paradoxalement, c'est de retour au camp que nous avons aperçu des crocodiles se dorant au soleil non loin de nous.
Jour 14 : Epupa Falls
Nous partons en 4x4 avec Samuel à la rencontre des Himbas dans un village voisin. Par son intermédiaire nous achetons de la nourriture pour le village. C'est de loin le moment le plus émouvant du voyage car nous pouvons voir ces gens dans leur vie quotidienne.
On remarque que quelques-uns sont vétus "à l'occidentale". Il s'agit de personnes qui sont allées à l'école et que l'on a obligées de renoncer à leurs vétements et coiffures traditionnels. Elles sont retournées dans leur village n'ayant pas trouvé de travail à la ville.
Il semblerait que les himbas soient mal perçus quand ils vont en ville dans leurs habits coutumiers. Tentative de normalisation ? Ce serait dommage.
Nous partons ensuite au bord des chutes prendre quelques photos.
Jour 15 : Epupa Falls - Olifantsrus - Parc dEtosha (408km)
Nous prenons la route C43 sur 234 km jusquà Opuwo puis la C41 sur 58km et enfin la C35 jusquà Olifantsrus Camp.
Cette piste, en W, est trés difficile car de trés courtes descentes suivies de remontées trés abruptes se succèdent tout au long du parcours et il faut doser avec l'accélérateur en évitant de freiner.
Aprés avoir franchi la barrière sanitaire, nous entrons dans le parc d'Etosha par la Galton gate.
Nous nous installons dans le camp Olifantsrus qui a créé un point d'observation d'animaux à proximité d'un point d'eau.
Jour 16 : Etosha Okaukuejo - Halali (280km)
Nous visitons le parc d'Etosha avec de nombreux détours vers les points d'eau pour observer les animaux.
Nous nous installons au camp Halali.
Jour 17 : Etosha
Suite aux péripéties de la veille, et comme je suis le seul à parler à peu prés correctement en anglais, je passe ma journée à attendre dans le camp l'arrivée d'un 4x4 de remplacement.
Ce dernier, dont la livraison était prévue à 11h, n'est arrivé que vers 18h30 et il a fallu vérifier tout le matériel avant restitution de l'ancien, puis recenser le nouveau.
Nous avons obtenu un 4x4 de 2018 avec peu de kilomêtres, ce qui nous change du 2014 avec plus de 110 000km au compteur.
L'autre 4x4, avec 4 occupants, a pu profiter tranquillement de la journée pour visiter le parc d'Etosha. Retour vers 19h30 !
Mes 3 compagnons d'infortune, eux, ont profité de la piscine du lodge.
Jour 18 : Halali - Onguma (250km)
Nous partons visiter l'Est du parc d'Etosha pour arriver à Onguma Bush Camp à proximité de l'entrée Est du parc donnant sur Namutoni.
Beaucoup de détours vers les points d'eau pour observer les animaux.
Jour 19 : Onguma - Roy s Rest Camp (3000km)
Nous prenons la route B1 vers lest en direction de Tsumeb, nous traversons beaucoup de villages avec des huttes traditionnelles.
Nous nous arrétons au lac dOtjikoto, un grand lac naturel permanent. Dans ce lac, beaucoup d'armes et de munitions ont été repéchées.
Arrêt carburant à Grootfontein. (voir péripéties).
Installation au Roy's rest camp qui est superbe.
Jour 20 : Roys Rest Camp - Ngepi (475km)
Nous empruntons la B8 et nous franchissons une nouvelle barrière sanitaire. Cette route asphaltée est une longue ligne droite de plus de 200km où la vitesse maxi autorisée est de 120km/h.
C'est assez pénible et il y a de nombreux nids de poule (autruche?) sur cette route ainsi que des animaux sauvages qui traversent.
La traversée des villages est limitée à 80km/h mais les nombreux poids lourds n'en ont cure et nous passons notre temps à les redoubler.
A Rundu nous bifurquons vers l'Est, puis à Bagani nous prenons à droite la C48 pour atteindre le Ngepi Camp situé sur la rive droite de la rivière Okavango (Angola de l'autre coté).
Ce camp est trés pittoresque avec un bar trés animé.
Le camp nous propose l'aprés-midi une balade en mokoro sur la rivière Okavango. Nous apercevons des oiseaux, des hippopotames et surtout un troupeau d'éléphants venu s'abreuver. Nous rentrons à la tombée de la nuit en surveillant les hippopotames qui se baignent prés du débarcadère et réputés agressifs.
Jour 21 : Bwabwata National Park - Parc Mahongo
Nous partons effectuer une boucle sur les pistes longeant au plus près les rives du fleuve Okavango.
Jour 22 : Ngepi - Kongola - Camp Kwando (250km)
Nous prenons la B8 en direction de Kongola puis la C49 en direction de Camp Kwando.
Une balade en bateau sur la rivière Kwando est organisée par le Camp Kwando. Même si l'ambiance était sympathique nous n'avons pas vu grand chose.
Le lodge est magnifique et la patronne est super sympa.
Jour 23 : Mamili Park Marais de Linyanti
Visite du Mamili Park et du Marais de Linyanti.
Jour 24 : Kwando - Kongola - Ngoma - Senyati
Nous prenons trés tôt la C49 en direction de Kongola puis la B8 jusquà Katima Mulilo et enfin Ngoma pour entrer au Botswana.
Au passage de la frontière, nous devons désinfecter nos chaussures ainsi que les roues des 4x4.
Nous nous rendons au Senyati Camp dans la vallée Lesoma, un camp privé situé à 20km du Parc National de Chobe.
2 pistes pour rejoindre le camp : une dans du sable profond et trés mou, une quelques kilomêtres plus loin assez praticable.
Aucune clôture, les animaux passent librement à travers le camp.
Un singe est passé en courant à quelques mêtres de moi. Du coup, j'ai été plus attentif à nos affaires.
Ce camp a une particularité intéressante; sous le bar qui domine un point d'eau a été creusé un tunnel avec des petites ouvertures.
Le soir, j'ai pu prendre quelques photos et réaliser une séquence vidéo car je me trouvais quasiment au milieu d'un troupeau d'éléphants.
Impressionnant, surtout quand l'un d'entre-eux a essayé de passer sa trompe au travers d'une ouverture. J'ai eu un vif mouvement de recul.
Jour 25 : Parc National de Chobe
Rude journée qui m'attend. Départ à 6h du matin pour un aller-retour dans le parc de Chobe.
A la fin du parcours aller, l'autre 4x4 décide de rentrer par la route asphaltée.
Je cède le volant et nous repartons dans l'autre sens. Et c'est là que nous avons rencontré beaucoup d'animaux, surtout des hippopotames, des éléphants et des singes.
Il a fallu être vigilant car certains éléphants étaient trés prés et sur la piste.
Nous sortons du parc peu de temps avant la fermeture (19h). Nous roulons de nuit pour retourner au camp et nous n'arrivons pas à trouver l'endroit où tourner. Heureusement, une personne en pickup a été trés sympa et nous a guidés pratiquement jusqu'à l'entrée du camp.
12h de piste au moins!
Jour 26 : rivière Chobe
Une séquence inoubliable : une balade en bateau jusqu'au coucher du soleil depuis Kasane sur la rivière Chobe. Des oiseaux, des crocodiles, des hippopotames, des buffles, des éléphants,...
Un régal pour les yeux!
Jour 27 : Kasane - Victoria Falls (80km)
Ce jour nous restituons les 4x4 : une équipe Namvic vient au camp pour reprendre les véhicules aprés vérification du matériel.
Des vans nous emmènent à la frontière où nous effectuons les formalités d'entrée au Zimbabwe.
Un bus du Pamusha Lodge nous conduit à l'hôtel éponyme où nous déjeunons.
Ce lodge possède un style magnifique. J'ai adoré.
Le bus nous conduit dans l'aprés-midi au marché artisanal de Victoria falls (trés cher). Nous faisons la queue ensuite pour prendre les billets afin de visiter les chutes Victoria. C'est noir de monde.
Personne n'a voulu effectuer un tour de 25 minutes en hélicoptère ($150 / personne!!!) car nous sommes en période de basses eaux et c'est moins spectaculaire.
Jour 28 : Retour sur Paris
Tout a une fin. Il est temps de rentrer.
Péripéties
→ Le premier 4x4 (datant de 2018) a subi 2 crevaisons et une rupture de fixation de tente sur le toit.
Une soudure a été effectuée à Wüstenquell farm.
La pression des pneus étant fixée à 1,8bars par Namvic (avec liquide anticrevaison) j'ai suggéré de monter celle-ci à 2,5bars compte-tenu des pierres pointues rencontrées sur certaines pistes.
Cela s'est avéré satisfaisant.
Vers la fin du voyage, j'ai permuté avec un des chauffeurs et j'ai changé de 4x4.
Regardez ce qui est arrivé au 4x4 que je conduisais précédemment. Le chat noir est sur la photo!
→ Lors d'une balade en 4x4 découvert dans le domaine Wüstenquell, alors que j'étais assis en hauteur sur le coté droit, j'entends un bruit sec. Peu de temps aprés je me rends compte que mon petit appareil photo Lumix n'est plus dans ma poche de pantalon. Lors d'un arrêt, j'avise le chauffeur et l'on continue le parcours prévu jusqu'à la fin du jour. Entre temps, il demande par radio à ses employés de le rechercher compte-tenu de mes indications. Bingo! l'appareil est retrouvé et il fonctionne !
→ Sur la tôle ondulée dans le parc d'Etosha, alors que je conduisais le 4x4 datant de 2014, je me préparais à tourner vers la gauche pour rejoindre le premier 4x4 qui allait vers un point d'eau.
J'appuie sur la pédale de frein qui s'enfonce complètement à fond. Grosse sueur froide et freinage en rétrogradant toutes les vitesses.
Un tuyau rigide de frein s'est rompu juste aprés la fixation sur le maitre-cylindre.
J'ai ensuite roulé 150km sans frein juste en dosant l'accélérateur. J'ai rencontré des rangers auxquels j'ai fait signe et je suis descendu du 4x4 pour les rejoindre.
Je me suis entendu répondre que je n'avais pas le droit de sortir du véhicule à cause du danger représenté par les animaux (il y a des lions dans le coin).
Heureusement je parle anglais et sur mon insistance les rangers tentent une réparation de fortune qui semble fonctionner malgré le manque de liquide de frein.
Nous téléphonons à Namvic grâce au numéro d'urgence fourni et au village suivant nous attendons un réparateur qui effectue une réparation. (facturée bien sûr)
Je passe le volant à l'autre pilote du 4x4 et je commence à décompresser .... pas longtemps car nouvelle rupture de canalisation, cette fois-ci le tube est cassé en plein milieu.
Un instant avant, il y a eu un gros freinage derrière le premier 4x4. Heureusement que ça n'a pas laché à ce moment-là.
Arrivé au camp, nous re-téléphonons à Namvic, en exigeant cette fois-ci un remplacement du 4x4 en invoquant un article du contrat relatif à la sécurité.
→ A Grootfontein, nous nous arrétons pour effectuer les pleins de gasoil. Ca grouille de monde à la station-service. Comme à mon habitude lorsque ce n'est pas moi qui conduis, je demeure de l'autre coté des 4x4 pour surveiller.
A un moment donné, on m'appelle, parce que je parle anglais, pour demander un renseignement. Environ 3 minutes plus tard, je retourne au 4x4 et je vois la porte arrière entrouverte (du coté où j'étais assis).
Pris d'un gros soupçon, je me précipite et je constate instantanément que mon appareil photo Nikon muni d'un gros téléobjectif Tamron a disparu.
Constatant la présence d'une caméra de surveillance, je vais à la direction et j'explique mon cas.
Nous visionnons l'enregistrement dont j'ai extrait la séquence suivante :
Un officier de police en civil, qui avait été appelé, visionne et enregistre la séquence vidéo. Il me dit qu'il connaît le gars et qu'il va l'arréter. Il me demande d'aller au poste de police déposer une plainte.
Il est à plusieurs centaines de mêtres et nous y allons tous.
Je pénètre dans le poste et je raconte mon histoire, puis j'attends.
30 minutes plus tard, un officier vient me voir et me dit que l'appareil a été retrouvé et le gars arrété (il avait changé de vétements entre temps).
L'appareil photo était intact. J'ai eu une chance extraordinaire. J'ai félicité la police pour sa rapidité et son efficacité.
Comme la police avait toutes les preuves (dont la séquence vidéo) le gars risque 5 ans de prison d'aprés un officier.
Il suffit de quelques minutes détournées pour qu'un vol se produise. Grosse leçon que j'ai reçue.
Une aventure humaine
Dans un groupe qui doit gérer son fonctionnement, il est clair que chacun doit participer et que tout doit se passer dans la bonne humeur.
Ca n'a pas été du tout le cas et je suis rentré trés éprouvé par les situations que j'ai vécues et subies.
La vie de groupe suppose que chacun y mette du sien car nous avons tous des personnalités différentes.
J'ai l'habitude de me mettre en retrait et d'observer le comportement des gens et j'exprime rarement mon point de vue, ne voulant blesser personne.
Malheureusement, et d'aprés moi, 2 personnes ont eu une influence négative voire perturbatrice.
L'une (un homme) a eu un comportement trés autoritaire en se permettant de donner des ordres à plusieurs d'entre nous.
Dés le départ, alors que j'étais prévu dans un 4x4 comme copilote avec le couple d'amis (écrit sur le contrat), cette personne m'oblige à aller dans l'autre véhicule.
Comme je suis de nature conciliante, et que conduire tel ou tel 4x4 m'était indifférent, je suis allé dans le second véhicule.
Mais comme par la suite ce comportement autoritaire s'est reproduit, j'ai pris la personne à part pour lui dire de cesser.
L'autre (une femme la cinquantaine) a cherché à diviser le groupe par son comportement et ses remarques trés agressives. A l'arrivée dans un campement, sa préoccupation immédiate a consisté à se renseigner sur l'existence de la wifi et bien souvent on ne la revoyait que pour se mettre à table.
Elle égarait constamment ses affaires et les étalait partout.
Comme elle était dans le premier 4x4 avec la personne citée précédemment, forcément le clash est trés vite arrivé, notamment le quatrième jour avec une autre femme.
Un membre du groupe l'a considérée comme pervers narcissique et était prêt à lui payer son billet d'avion pour qu'elle nous quitte. Il semblerait que cette personne soit connue comme divisant les groupes d'aprés un forum de voyages.
A un moment, il a été question que les 2 4x4 se séparent. ce qui, du point de vue sécurité, eût été trés dommageable.
J'ai alors accepté de prendre cette personne dans le second 4x4 en échangeant avec un des membres, pensant adoucir la vie de groupe. Mais la mouche a changé d'âne. C'est devenu rapidement pénible dans le véhicule et, à un moment donné, excédé, j'ai dit ma façon de penser, ce qui a provoqué un grand moment de silence.
Vers la fin du parcours, mes amis m'ont demandé de venir avec eux dans le premier 4x4 en permutant avec un autre (l'autoritaire). J'ai alors retrouvé un peu de sérénité.
Je ne vais pas raconter en détail toutes les altercations qui sont apparues avec escalade verbale et injures entre certains membres. Etre témoin de tout cela m'a profondément affecté, d'autant plus que mes amis m'ont trés vivement reproché de ne rien dire.
Le comble, c'est que le soir précédant notre départ, lorsque la personne (l'autoritaire) a lancé l'idée que chacun exprime son bilan, la femme de la cinquantaine a été encensé par mes amis. Bel exemple de manipulation réussie.
J'ai dit que l'aventure avait été déplorable du point de vue humain et que je ne renouvellerai pas cette expérience.
Heureusement, j'ai pu me lier d'amitié avec une femme du groupe, une grande voyageuse, dont la discrétion était exemplaire bien qu'elle ait subi de plein fouet certaines altercations.
Nous étions souvent ensemble lors des visites et en bateau.
Réflexions personnelles
ClimatNous sommes arrivés au début du printemps de l'hémisphère austral et il fait déjà trés chaud.
Pas de pluie.
La climatisation dans les 4x4 s'est avérée indispensable.
La Namibie est un pays désertique, 2 fois plus grand que la France et peuplé de 2,8 millions d'habitants. L'accueil dans les villages Himbas a été cordial sans être chaleureux. Mais il faut bien se rendre compte que nous sommes des touristes blancs et ces gens ont été persécutés bien auparavant.
VisitesLes entrées des parcs sont toutes payantes. Et aussi évidemment, toutes les balades en bateau.
Il est à noter qu'au Zimbabwe, pays à l'économie en déroute financière, tout est cher pour le touriste et il faut payer en $US en commençant par le visa.
Dans un pays touristique où le niveau de vie est peu élevé, donner un pourboire au pompiste, au porteur de bagages, au chauffeur de bus est indispensable.
NourritureQuand nous mangions au restaurant (rarement), la viande locale était trés bonne. Aucun problême de santé rencontré.
Les prix sont touristiques.
Conclusion
S'il n'y avait pas eu cette ambiance délétère dans le groupe, le voyage eût été superbe.
Le rythme a été trés soutenu et la récupération a été de plus en plus difficle. Se lever aux aurores, replier les tentes, ... puis conduire sur piste pour arriver à la tombée de la nuit pour ensuite déplier les tentes, ...
Pique-nique sommaire tous les midis. J'ai perdu 5% de masse corporelle et pourtant je ne suis pas un gros mangeur.
Routine exténuante. Heureusement, quelques-uns d'entre nous ont pu se détendre quelques rares aprés-midis.
J'ai pu constater qu'il est préférable d'aller à la découverte des animaux en fin d'aprés-midi.
Les lodges que nous avons fréquentés étaient trés pittoresques et m'ont laissé un excellent souvenir.
J'ai particulièrement apprécié la balade en kayak et dans les dunes du coté de Walvis Bay, ainsi que les visites des parcs d'Etosha et de Chobe, sans oublier les chutes Victoria.
27 Novembre 2018 13:25
Michelle a écrit
Bravo pour tes photos magnifiques et ton récit qui me fait revivre ce superbe Voyage. Concernant l'aventure humaine l'analyse est juste et je regrette très sincèrement d'avoir été mêlé à ces situations délétères.